Quand on a une idée de business, l’envie de foncer est souvent plus forte que la raison. On se projette, on imagine le logo, le site, les clients…
Mais une question fondamentale reste souvent en suspens : est-ce que mon idée est vraiment viable ?
Pas viable dans ma tête, mais viable dans la vraie vie, avec des clients, des revenus et une chance réelle de durer.

Chez EVKHA, je vois chaque mois des créateurs motivés… mais mal orientés. Ils ont une bonne idée, mais pas encore le bon cadre.

Voici 4 questions essentielles à vous poser avant de vous lancer.

Des questions concrètes, pas des grandes théories. Pour construire un projet solide, sans vous planter dès les premières semaines..

Partie 1 – Pourquoi c’est important de valider son idée avant de créer ?

Parce qu’un statut, ça se réfléchit en quelques heures.
Mais une entreprise qui marche, ça se construit.

Trop d’entrepreneurs créent sans valider les fondations.

Résultat :

• Pas de clients

• Des offres floues

• Des mois sans chiffre d’affaires

• De la démotivation… et parfois l’abandon

Valider son idée, ce n’est pas tout remettre en question.
C’est juste s’assurer qu’elle peut tenir debout sur le marché.

Partie 2 – Les 4 questions qui font la différence

1. Mon idée répond-elle à un vrai problème ?

Une idée de business, ce n’est pas juste “j’aime faire ça” ou “je trouve ça cool”.
C’est une solution à un besoin réel.

Demandez-vous :

Quelle frustration, difficulté ou envie forte j’aide à résoudre ?

Exemple : Maya adore faire des cosmétiques maison. Mais son projet devient viable quand elle se positionne comme une solution pour les femmes qui veulent des soins efficaces sans perturbateurs endocriniens.

2. Pour qui est-ce que je crée ? (et est-ce que cette personne existe vraiment)

On ne vend jamais “à tout le monde”. Il faut un client cible précis.

Demandez-vous : :

Qui est la personne la plus susceptible d’acheter mon offre ? Quel âge a-t-elle ? Que vit-elle au quotidien ? Quelle est sa priorité ?

Exemple : Martin veut vendre des objets déco. Mais en analysant son marché, il découvre que sa vraie cible, ce sont les trentenaires en location qui veulent personnaliser leur intérieur sans faire de gros travaux.

3. Est-ce que cette personne a déjà payé pour ce type de solution ?

C’est la grande différence entre une bonne idée et une idée rentable.
Un besoin non solvable n’est pas une opportunité de business.

Demandez-vous :

Est-ce que ma cible est prête à payer pour ce problème ? Existe-t-il déjà des offres similaires sur le marché ?

Exemple : Léa voulait créer une appli gratuite pour suivre son cycle menstruel. Après recherche, elle réalise que les concurrentes payantes cartonnent… mais qu’il faut un modèle économique clair et une vraie valeur ajoutée pour percer. ( modèle freemium )

4. Qu’est-ce qui me rend différent(e), concret(e) ou crédible ?

Vous n’avez pas besoin d’inventer la prochaine licorne.
Mais vous avez besoin d’un élément différenciateur, même simple.

Demandez-vous :

Pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’apporte de plus clair, pratique, humain ou innovant ?

Exemple : Julie vend les mêmes bijoux que beaucoup d’autres… mais elle choisit de se démarquer avec une livraison 100 % recyclable, un packaging personnalisé à chaque commande et une mini carte écrite à la main. Résultat : des clientes fidèles.

Partie 3 – Comment faire si je doute ?

Pas besoin d’avoir toutes les réponses tout de suite.
Mais il est essentiel de ne pas se lancer à l’aveugle.

Ce que je vous recommande :

• Faites une mini étude de marché ciblée

• Validez votre client idéal avec des échanges réels (questionnaires, appels, DMs…)

• Identifiez vos concurrents et analysez leurs points forts/faibles

• Demandez un regard extérieur (c’est ce que je propose dans mes accompagnements ou via ma formation P.O.P IA)

Et surtout… osez ajuster votre idée.
Ce n’est pas un échec, c’est une preuve de maturité entrepreneuriale.

Conclusion – Une idée seule ne suffit pas. Une idée testée et structurée, oui.

Créer son entreprise, c’est excitant. Mais c’est aussi stratégique.

Une idée viable, c’est une idée qui coche 3 cases :
- Elle résout un vrai problème
- Pour une cible bien définie
- Qui est prête à payer pour ça

Prenez le temps de tester, d’observer le marché, et de vous positionner avec clarté.
C’est ce qui fera la différence entre une envie… et un business durable.

Bonne chance à vous!

Evangéline

Bonus EVKHA à télécharger

La checklist "Ai-je une idée de business viable ?" (PDF)
À imprimer et remplir avant de vous lancer: https://www.evkha.fr/boite-a-outil